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Que faire lorsqu'on trouve un animal en difficulté ?

Il est recommandé en priorité d’appeler un centre de soins pour la faune sauvage, le service de la faune ou un vétérinaire afin de prendre d’abord des conseils sur la conduite à tenir. 

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S’il s’agit d’un jeune oiseau ou mammifère, il ne faut pas intervenir trop vite, car leurs parents sont peut-être proches et attendent pour le nourrir. Il ne faut jamais toucher ou bouger par exemple un faon ou un jeune lièvre, car leurs parents ont l’habitude de les laisser seuls cachés dans la végétation. Dans le cas d’un jeune oiseau, il faut le déposer sur un endroit en hauteur et en sécurité, comme un arbre. Si le jeune animal est manifestement en danger, il est alors possible de le recueillir. 

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Pour manipuler l’animal, il est conseillé dans l’idéal d’être muni de gants et de recouvrir l’animal d’un tissu. Concernant les oiseaux, il faut plaquer leurs ailes contre leur corps et les porter comme on porterait un ballon. Soyez vigilants à la sécurité. Par exemple les rapaces peuvent infliger des blessures avec leur bec et leurs serres, les hérons avec leur bec. Les carnivores peuvent mordre pour se défendre, surtout s’ils sont blessés. Il est recommandé de bien se laver les mains après toute manipulation. 

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Pour la majorité des espèces (oiseaux, hérissons, etc.), il faut préparer un carton, le trouer pour permettre l’aération et couvrir le fond de journaux ou avec un tissu. L’animal est déposé dans le carton, dans l’obscurité, le plus au calme possible, en limitant les manipulations et les chocs. Evitez de lui donner à manger ou à boire sauf si le centre de soins le recommande, et transportez l’animal dès que possible. Lorsque vous trouvez un animal sauvage, il est important de bien noter les détails de l’environnement qui permettraient de déterminer les causes du problème, comme la proximité d’une route, d’un chat, une insolation, un froid intense,... 

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Une fois arrivé au centre de soins, l’animal sauvage va connaître plusieurs étapes. L'équipe soignante interroge d’abord les personnes qui l’ont amené sur les circonstances de sa découverte afin de comprendre ce qui a pu se passer. L'animal est ensuite examiné cliniquement pour déterminer un diagnostic et déjà évaluer ses chances de pouvoir être relâché, c’est-à-dire d’être de nouveau autonome pour vivre dans la nature. Ce dernier est ensuite hospitalisé, de quelques jours à plusieurs mois selon les cas. Pour beaucoup d’animaux, une courte période de repos et de soins peut suffire. Le séjour permet souvent de passer des caps difficiles, comme un choc, un manque de nourriture, une une hypothermie,... qui auraient été fatals dans la nature.

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Une fois soigné, certains pensionnaires doivent encore suivre une période de rééducation pour voler ou courir, et s’assurer qu’ils seront capables de se nourrir seuls. Ils sont ensuite relâchés, si possible sur le lieu de leur découverte. 

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Les soins pour les animaux sauvages sont gratuits, mais les coûts pour les centres sont très importants. Selon leur équipement et leurs équipes, les centres peuvent effectuer des analyses parasitaires, des radiologies, des anesthésies, etc. L’anesthésie est très souvent utilisée, car les animaux sauvages sont difficiles à manipuler, comme un hérisson qui se mettra en boule et ne permettra pas de le soigner. Des centres travaillent en partenariat avec des cabinets vétérinaires qui souhaitent aider la faune sauvage. Le temps à consacrer aux soins est très important. Des oisillons doivent être ainsi nourris toutes les heures ou des jeunes écureuils doivent être biberonnés plusieurs fois par jour. 

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Certains individus gardent un handicap ou des difficultés ne leur permettant plus de vivre de façon autonome dans la nature, pour trouver facilement de la nourriture ou échapper aux prédateurs. Des centres, comme La Garenne, disposent d’installations permettant de garder ces animaux qui ne peuvent plus être relâchés. Dans ce cas, il faut aussi évaluer les chances pour l’animal d’avoir un bien-être satisfaisant durant la suite de sa vie.

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Quelques recommandations
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Modérer sa vitesse sur les routes. La voiture reste la principale cause de mortalité pour des espèces comme les hérissons ou les lynx.

 

Eviter l'utilisation d’insecticides ou de poisons contre les limaces et les rongeurs.

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Coller des formes sur les vitres où des oiseaux se percutent régulièrement.

 

Être vigilant à son chien, son chat et les outils de jardinage (comme les débroussailleuses) qui peuvent provoquer de graves blessures.

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Ne pas tailler les haies au printemps et en été.

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Réfléchir à deux fois avant de recueillir de jeunes animaux et vérifier si les parents, le nid, le terrier,... ne sont pas loin.

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Ne pas essayer d’élever soi-même de jeunes animaux sauvages (corneilles, renards, pies,...) qui deviendront trop familiers avec les humains et poseront des problèmes.

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Les centres de soins

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Des milliers d’animaux sauvages sont recueillis chaque année par les centres de soins locaux. Il est possible de les contacter ci-dessous selon votre localisation. Certains sont plus spécialisés pour certaines espèces (chauves-souris, carnivores ou oiseaux).

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Canton de Vaud

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Parc zoologique La Garenne. Rte du Bois Laurent 1,

CH-Le Vaud 022 366 11 14 / www.lagarenne.ch

 

La Vaux Lierre. Chemin de la Vaux 17, 1163 Etoy 021 808 74 95 / www.vaux-lierre.ch

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Canton de Genève

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Centre de réadaptation pour les rapaces. Chemin du

Rouet, 1257 Bardonnex - Genève 079 203 47 39 / www.crr-geneve.ch

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Centre Ornithologique de Réaptation. Ch. des Chênes 4, 1294 Genthod 079 624 33 07/ www.cor-ge.ch

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Canton de Neuchâtel

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Zoo du Bois du Petit-Château. La Chaux-de-Fonds 2300, 079 737 11 23 / www.chaux-de-fonds.ch/musees/zoo

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Bourgogne Franche-Comté

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Centre Athenas. BP 60921, 39009 Lons-le-Saunier Cedex France 03.84.24.66.05 / www.athenas.fr

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Aider un hérisson
Aider un jeune animal
Bonnes pratiques
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