L’Actu’Garenne N°52 : Cigogne, Cigale, Cygne et leurs amis !

ACTUALITE DU PARC

• Événement (Jeux Olympiques de la Jeunesse 2020) : Durant les Jeux Olympiques de la jeunesse 2020, l’équipe d’éducation, aidée de bénévoles, a animé un stand sur les sites de compétitions de la Vallée de Joux en Suisse et au stade des Tuffes en France.
◦ La Garenne souhaitait sensibiliser les familles, les sportifs et les spectateurs à la nature régionale à travers des animations ludiques, en lien avec les valeurs de l’olympisme (respect du corps, des autres et de l’environnement).
◦ Des dizaines de milliers de personnes, ainsi que de nombreuses classes et familles, ont participé aux activités.
◦ Un mini-guide nommé «Les sportifs au naturel!» a été créé et distribué spécialement pour l’occasion.
• Nouveaux pensionnaires (Cigognes) : Une Cigogne noire et une Cigogne blanche handicapées vont bientôt être installées dans le parc. Des travaux sont en cours pour aménager leur nouvel enclos. Bien qu’elles se ressemblent physiquement, ce sont des espèces différentes.
• Publications :
◦ Le 49e numéro du Journal de La Garenne est sorti en décembre. Il est en distribution libre au parc et envoyé gratuitement aux Amis de La Garenne (ADAG). Il est consacré au Sanglier.
◦ Le Mini’Garenne N°8, composé de dessins humoristiques et de textes sur la biologie des Chauves-souris, est disponible à la boutique.

NATURE AU QUOTIDIEN

La vue
• La vue est indispensable à la survie de nombreuses espèces et permet de percevoir l’environnement proche ou lointain.
• La façon de voir varie d’un animal à l’autre, en fonction de la forme, de la taille, de l’utilisation et de la composition des cellules des yeux. La résolution, le champ de vision, la perception des couleurs et des mouvements varient également.
• Exemples d’adaptations de la vue :
◦ Les grands yeux des hiboux et des chouettes sont très sensibles à la luminosité, ce qui améliore leur vision la nuit.
◦ L’abeille possède trois yeux au-dessus de sa tête et deux grands yeux composés de millions de petites facettes sur les côtés, ce qui permet un vol de jour rapide et efficace. Elle est capable de voir des couleurs invisibles pour l’être humain, comme l’ultraviolet, qui sont présentes sur les fleurs.
◦ La plupart des oiseaux actifs la journée voient très bien les couleurs, souvent mises en valeur par leur plumage lors de la reproduction.
◦ Les faucons ont une vue dite très perçante, avec une résolution si haute qu’ils peuvent distinguer un objet 7 à 10 fois mieux que les humains.
◦ La grenouille a une bonne perception des mouvements, ce qui lui permet de chasser rapidement et précisément une proie.
◦ Le bouquetin possède une vision panoramique de l’espace pour détecter les prédateurs.

La vue est un sens très utilisé par les animaux pour se déplacer, se nourrir, détecter un danger et communiquer.

ZOOM SUR UN ESPÈCE LOCAL

Le Chacal doré
• Le Chacal doré fait partie de la famille des canidés, tout comme le renard et le loup.
• Régime alimentaire : Il est omnivore et adapte son alimentation en fonction de ce qu’il trouve. Il considère les rongeurs, lézards, lièvres, oiseaux et fruits comme des aliments de choix. En famille, il chasse parfois de plus grosses proies.
• Comportement et Habitat : Il est opportuniste et profite de vivre à proximité des villes et villages où la présence du loup est faible et la nourriture est facilement disponible.
• Expansion : En suivant l’expansion des activités humaines, il s’installe sur de nouveaux territoires en Europe centrale.
• Présence en Suisse : Peu de preuves de sa présence ont été relevées en Suisse. Le Chacal a toutefois été photographié en 2011 (Alpes), en 2015 (Grisons) et en 2018 (Genève).

CENTRE DE SOINS

• Hérissons en difficulté : Les fortes variations de température de cet hiver ont perturbé le cycle de vie de certains animaux. Des températures douces ont fait sortir des hérissons de leur hibernation. Surpris par un retour éclair du froid et de la neige, ils se retrouvent en difficulté car leurs sources de nourriture (insectes, limaces, escargots) sont absentes.
◦ Des hérissons affaiblis ont été amenés au centre de soins et seront relâchés au printemps prochain.
◦ De nouveaux abris en bois ont été construits dans la zone extérieure du centre de soins pour que les hérissons puissent choisir d’être actifs ou d’hiberner.
• Conseils pour aider les Hérissons :
◦ Il faut laisser de petites ouvertures dans les clôtures pour qu’ils puissent aller d’un jardin à l’autre.
◦ Leur laisser un abri pour la journée sous un buisson non taillé ou sous une cabane de jardin avec des feuilles mortes ou de la paille.
◦ Récupérer les hérissons qui ont un comportement étrange (démarche incertaine, absence de position de défense, sortie la journée malgré le froid, etc.) et contacter un centre de soins.
◦ Les hérissons doivent peser au minimum 500 grammes à la fin du mois d’octobre et en novembre pour avoir suffisamment de réserves de graisse pour l’hiver. Les jeunes nés tardivement ou des adultes ayant rencontré des problèmes peuvent nécessiter une prise en charge s’ils sont en dessous de ce seuil.
• Protocole en cas d’animal blessé : Il est conseillé d’appeler avant d’amener un animal (TÉL. : +41 22 366 11 14).
◦ Le centre est ouvert toute l’année de 9h00 à 16h00 (non-stop). Au-delà de ces heures, les animaux ne peuvent pas être pris en charge. La réception se situe dans le Pavillon Erwin Meier (route du Bois-Laurent 1).
◦ Il est important de prendre des précautions de sécurité lors de la manipulation d’animaux sauvages, car le bec d’un héron, les serres d’un rapace ou la morsure, même d’un renardeau, peuvent provoquer des blessures. Il est conseillé de toujours mettre des gants et de se laver les mains après manipulation.